Droit de réponse..

Un internaute s'indigne de mon article intitulé "de profundis" où je remets en cause les principes d'éducation consternatoires de la susnommée Daphné Burki.
Je le cite mot pour mot :
"Ouah ! la Daphné elle est giga-trop-bonne, je la kiffe trop-sa-mère-z'y-va, faut pas dire du mal d'elle cause que je l'adeuure... et pis les gosses y z'ont l'droit d's'épanouir dans la liberté de leur life."
C'est un cri du coeur, manifestement, et je comprends la légitime indignation de ce brave homme. Pour ce qui est de la "gigatrobonnitude" de mademoiselle Burki, je ne saurais me prononcer ici (ceci est un site sérieux, il faut le rappeler).
Par contre, pour ce qui est de la "liberté de la life" des gosses, comme il dit, je persiste et signe.
Les limites sont aussi nécessaires aux enfants que la bière et le saucisson le sont (notez l'alittération) au pauvre ouvrier éreinté par sa journée de travail. C'est le principe du garde-fou : on se sent très mal à l'aise à cinquante mètres de haut sans rien pour nous retenir, alors qu'avec une bonne barrière on peut s'approcher du vide, se promener, avancer... l'éducation pour les gosses c'est exactement pareil. Ne pas lui donner de limites c'est le livrer seul au vide angoissant du monde extérieur, et au risque de chute.
Eduquer, c'est brider, mais c'est aussi protéger. il faut assumer notre rôle de censeur.