Je ne sais pas si c'est l'effet des articles vaguement narquois que j'ai publiés il y a peu le concernant, et qui en toute modestie ont fait l'effet d'un tsunami dévasteur dans le monde aussi sélect que poussif de cette chose vulgaire et dégoulinante que l'on appelle à tort la musique, obligeant Diam's elle-même à s'écrier, au comble d'une digne et légitime (mais quasi vaginale) indignation : "z'y va, y'en a ras l'fion qu'on dise trop du mal sa reum des artis' !", et voilà j'ai encore fait une phrase à rallonge et les gens vont râler en disant "putain chier, RDC tu pourrais pas faire comme Jean-Pierre Pernod et faire des phrases courtes et percutantes qu'on comprend au lieu de te perdre dans d'abscondes circonvolutions métaphysiques c'est sûr que tu es si beau et que ton chorizo se dresse comme un sceptre lumineux au firmament de l'univers mais tout de même il y a des limites à la connerie... oh oui vas-y arglhh", mais il faut se rendre à l'évidence: Corneille a rétréci.
Il ressemble désormais à un pauvre petit chihuaha malingre et tristounet.
Mais où est sa superbe arrogance ? Sa suffisance artistique ? où se cache donc son légendaire priapisme créateur ?
Envolés, foutus, kaputt. Ce doit être Dieu qui, dans sa justice immanente, a décidé qu'il fallait ramener son corps à la mesure de son talent.
En tout cas, je sais pas vous, mais ça me fait mal de le voir ainsi diminué... ses pauvres mimines sont désormais trop petites pour faire le tour du manche de la guitare (je gage même qu'à deux mains il arriverait à peine
à faire celui de mon goumi)